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Parlez-nous de la société Equans. Qui êtes-vous ?
B.R. : Je suis rattaché à l’une des business units d’Equans France et suis responsable du parc matériel d’Ineo réseaux centre, dont le siège est basé à Orléans. Mon périmètre couvre une vingtaine de départements, de la Bretagne à une partie de la Nouvelle Aquitaine, en passant par les Pays de la Loire et le Centre Val-de-Loire.
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A quand remonte la collaboration entre Equans et Continental ?
B.R. : Elle remonte au printemps 2020. Les premières démarches avec Continental ont eu lieu en septembre 2019, nous cherchions un système d’archivage de nos données. Nous avions déjà à cette époque à la fois un système d’archivage des données ainsi qu’une solution de géolocalisation. Nous souhaitions changer de fournisseur pour l’un et l’autre et avons de ce fait mené de front les deux sujets en même temps afin de nous équiper de boîtiers DLD et d’une solution d’archivage des données, ainsi que d’un nouveau système de géolocalisation.
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Parlons de votre activité quotidienne : face à quels défis vous trouviez-vous et où en êtes-vous aujourd’hui ?
B.R. : Nous avions à l’origine un problème d’archivage des données. Tout se faisait de manière manuelle, nous devions décharger les données du tachygraphe* et les données de la carte conducteur** via de vieux boitiers dysfonctionnels arrivés en fin de vie. Nous rencontrions également un problème avec la plateforme informatique qui ne récupérait pas la totalité des données. C’était compliqué à gérer et un réel danger de non-conformité vis-à-vis de la réglementation nous guettait par rapport au déchargement des données et à leur archivage.
Nous recherchions par conséquent un système qui soit plus automatisé nous permettant d’anticiper et d’alerter sur les retards éventuels, d’où l’intervention de Continental sur cette partie.
Nos besoins sont simples : on a, par agence, un certain nombre de salariés qui ont une carte conducteur et on a, en parallèle, un certain nombre d’engins inférieur au nombre de salariés dotés d’un permis poids lourd. Nous avions besoin d’un système d’archivage pour les données des conducteurs, ainsi que celles des engins. Aujourd’hui, toute notre flotte de poids lourds n’est pas encore équipée de DLD, puisqu’une partie de notre flotte est ancienne et que les boitiers ne se montent pas sur ces véhicules. Depuis le printemps 2020, environ 70 % du parc est équipé. Les 30 % de véhicules non-équipés correspondent à des véhicules en fin de vie qui devront être remplacés. Nous renouvelons notre parc de manière progressive depuis 3 ans.
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Pour quelles raisons avez-vous opté pour une solution de gestion de flotte et plus spécifiquement, pour une solution d’archivage des données ?
B.R. : La principale raison, c’est l’automatisation. Nos principales difficultés résidaient dans le fait d’obtenir les données en temps et en heure et de faire vider les cartes par les conducteurs. Pour vous donner quelques chiffres : par agence, nous avons en moyenne une trentaine de salariés, donc entre 420 et 450 cartes existantes au total. En récolte de données, nous avons bien toutes les cartes, mais parfois, le délai légal des 28 jours est dépassé.
VDO Fleet nous permet de faire à la fois du curatif et du préventif : nous contrôlons que les données remontent bien tous les 28 jours pour les cartes conducteurs et tous les 90 jours pour les données du tachygraphe et parallèlement, nous surveillons la liste des infractions pour former nos conducteurs sur la bonne utilisation du tachygraphe et ainsi éviter les infractions dues aux erreurs de manipulation.
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Comment travaillez-vous avec ? Quels sont les indicateurs que vous suivez régulièrement ?
B.R. : Je travaille avec un tableau de suivi agence par agence qui génère automatiquement le nombre de jours de retard et le nombre de jours restants avant le déchargement des cartes. Cela me permet de prévenir les agences concernées et d’alerter sur le fait que l’échéance des 28 jours approche.
Nous utilisons également la liste des infractions que je reçois via VDO Fleet pour communiquer auprès des agences. Nous agissons à la fois sur l’axe préventif pour le vidage des cartes et l’axe factuel en constatant les anomalies détectées dans le mois. Cela nous permet de mettre en place des actions correctives telles que des formations auprès des conducteurs.
Cette année, nous mettons en œuvre des formations auprès des conducteurs qui vident mal leur carte pour leur rappeler comment s’utilise un tachygraphe et quelles infractions sont générées en cas de mauvaise manipulation, en projetant les résultats disponibles sur VDO Fleet.
VDO Fleet nous permet d’endosser un rôle plus pédagogique auprès de nos collaborateurs. Sur la plateforme, les infractions sont classifiées, ce qui permet de cibler les actions pour en réduire significativement le nombre.
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Comment travaillez-vous avec le module Tachograph Management (ex TIS-Web DMM) et quels bénéfices en retirez-vous ?
B.R. : La plateforme est très bien faite, elle offre la possibilité d’avoir accès à un grand nombre de données et d’informations et couvre bien mes besoins.
Nous sommes deux à utiliser la plateforme ; mon assistante y a également accès et sort les rapports. Cela me permet de centraliser les informations et d’avoir une vue globale sur le réseau d’agences.
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Le mot de la fin : si vous deviez résumer la solution de gestion de flotte de VDO en 1 mot, que diriez-vous ?
B.R. : Pratique. Les cartes non reconnues sont listées dans un dossier à part que nous vidons régulièrement, ce qui permet d’avoir des données propres et à jour et les rapports d’archives sont très facilement exploitables.
Clairement la plateforme répond au besoin qu’on avait, c’était vraiment l’automatisation qui nous intéressait et le fait que les données soient archivées correctement en cas de contrôle.
* Chaque conducteur routier est détenteur d’une carte personnelle. La carte de conducteur identifie son titulaire et authentifie la carte vis-à-vis du boîtier embarqué. La carte enregistre l’activité sur tous les véhicules conduits et doit être déchargée tous les 28 jours.
**La mémoire de masse du tachygraphe stocke toutes les données relatives aux activités du véhicule et doit être déchargée tous les 90 jours.